Faut-il éteindre sa box la nuit ?


Éco-geste pour le défi énergie 41

Débrancher sa box internet la nuit

Jusqu'ici, je n'avais jamais éteint ma box la nuit. Par flemme… et aussi parce que je pensais que les économies étaient minimes. 

Et puis sans box, pas de téléphone. Et si ma famille cherchait à me joindre pour une urgence ? (Il y a toujours le portable, sauf que pour ne pas être dérangée la nuit, je le mets en silencieux. Donc le téléphone fixe est le seul moyen de me joindre en cas d'urgence.)


C'est vrai que, la nuit, la box consomme inutilement de l'électricité. D'après l'ADEME, 10 % de la consommation électrique française est liée au numérique. L'agence de transition écologique estime à 30 € par an l'économie possible en coupant sa box la nuit. Elle indique dans son guide pratique pour réduire la facture d'électricité qu'une box consomme entre 150 et 300 kWh/an, autant qu'un réfrigérateur !


Alors, j'ai décidé de mesurer la consommation économisée pour savoir si ça valait vraiment le coup !




J'ai branché ma box sur un wattmètre pendant 4 semaines.

Les deux premières semaines, je n'ai pas éteint la box. Résultat : 3,35 kWh consommés en 14 jours, soit 87,1 kWh/an. (Je suis loin des 150 à 300 kWh estimés par l'ADEME !  Rien ne vaut une bonne mesure !)*

Les deux semaines suivantes, j'ai éteint la box de minuit à 8 h environ. Résultat : 2,131 kWh consommés en 14 jours, soit 55,406 kWh/an.

➜ Économie potentielle : 87,1 - 55,406 = 31,694 kWh/an


 36 % d'économies (31,694 ÷ 87,1 = 0,36). 
C'est logique, si on coupe la box 8 h par jour, soit 1/3 du temps, on économise 1/3 de la consommation !
36 % ça parait beaucoup, mais financièrement, au tarif du jour (0,1740 € le kWh chez EDF au 01/08/2022, tarif bleu option de base), cela fait : 31,694 x 0,1740 = 5,52 € d'économie par an.

Écologiquement, 30,6 millions** d'abonnements à internet en France x 31,694 kWh ≃ 9,7 milliards de kWh, soit 9,7 TWh (térawatt-heure) d'économie potentielle par an ! Là, ça commence à faire. 


 Il y a quand même quelques inconvénients : 
  • Il faut penser à éteindre sa box le soir 
  • Je suis injoignable la nuit
  • C'est long à rallumer le matin (et même 4 fois sur les 14 jours, j'ai dû ré-éteindre puis rallumer la box, ce qui a pu faire jusqu'à 12 minutes avant d'avoir le wifi… Quand on attend pour commencer à travailler, c'est long.)
  • Il existe des programmateurs, mais maintenant certains sont à affichage digital, donc ils consomment… (pas beaucoup, mais quand même, c'est incohérent de consommer pour économiser.)
 Relativisons… 
  • Je travaille chez moi, donc j'utilise plus ma box que quelqu'un qui s'absente pour travailler. Si on n'est chez soit qu'après 18 h et qu'on allume la box de 18 h à minuit, l'économie sera évidemment plus conséquente.
  • Il existe certaines box avec une veille "légère" qui désactive internet mais pas le téléphone fixe et une veille qui désactive tout. À voir auprès de son fournisseur d'accès à internet. En espérant qu'un menu Économie d’énergie se démocratise sur les box.
  • Si je trouve un programmateur mécanique à un prix raisonnable, je l'installe sur ma box !

Dérisoire au niveau individuel, mais significatif au niveau collectif !


Ça fait du bien à la planète, et je dirais même à l'humanité ! Parce que la planète, même sans plus personne dessus, elle sera encore là, elle…



* Mon frigo consomme 148,616 kWh par an (mesure effectuée sur un an, à l'occasion d'un dégivrage).
Ma box consomme 87,1 kWh/an (estimation faite sur 2 semaines, mais comme je l'éteins quand je pars en vacances, en réalité, elle consomme moins que ça).

87,1 ÷ 148,616 = 0,59 ➜ Ma box ne consomme que 59% de ce que consomme mon frigo.


** source : JDN



 

Chauffage gratuit et naturel

Éco-geste pour le défi énergie 41

Faire rentrer la chaleur naturelle

Aujourd'hui il fait plus chaud dehors que dedans. Et la météo prévoit des températures très douces toute la semaine. 



J'ai un thermomètre avec une sonde extérieure, comme ça je peux voir quelle température il fait dedans (INT) et dehors (EXT). Je me suis rendu compte dans l'après-midi qu'il faisait plus chaud dehors, alors j'ai coupé le chauffage* et j'ai ouvert en grand une fenêtre. Cela a fait rentrer la chaleur naturelle.

En 2 heures, comme on le voit sur la photo, la température intérieure est passée de 20°C à 21,5°C. Et sans aucune dépense d'énergie ! Et hop ! Du chauffage gratuit ! (Et pourtant, mon appartement est exposé plein nord). En ces temps de hausse des prix de l'énergie et de besoin de réduire nos consommations, c'est idéal de profiter des ressources naturelles !

Les 3 prochains jours, les températures seront encore élevées. C'est le moment d'adopter le chauffage gratuit.

 Je me chauffe sans dépenser d'énergie, ni rejeter de CO2 dans l'atmosphère.


* En réalité, le chauffage s'était coupé tout seul, car je posssède un thermostat. Mais je vérifie toujours que les radiateurs sont froids avant d'ouvrir les fenêtres. Si ce n'est pas le cas, je les coupe.

Quel est l'impact de la production de la viande sur la planète en terme de gaz à effet de serre ?


Un kilo de viande bovine émets en moyenne dans le monde 27 kg de GES (gaz à effet de serre) contre seulement 7 kg pour le poulet.


Pourquoi la viande est-elle si nocive pour la planète ?

Jamais nous n’avons produit et consommé autant de viande qu’aujourd’hui.
En 2017, 323 millions de tonnes ont été produites dans le monde, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une production massive qui n’est pas sans conséquences sur notre environnement.

L’élevage responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre

La viande coûte cher à la planète. Le dernier rapport de la FAO, publié en 2013, estime que l’élevage de bétail dans le monde était responsable, en 2005, de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique (liée aux activités humaines sur la planète). 

Cette activité émet environ 7 milliards de tonnes de CO2 par an, soit plus que les Etats-Unis et la France réunis. 

La production et la transformation des aliments pour les bêtes représentent 41 % des émissions attribuées à l’élevage ; la fermentation entérique (les rots) 44 % ; et 10 % sont dues au stockage et au traitement du fumier. Le reste est attribuable au transport de la viande produite.

Toutes les viandes n’ont toutefois pas un coût égal et certaines sont plus gourmandes en ressources que d’autres.

© Le Monde


Le porc et le poulet, bien que viandes moins émettrices, posent d’autres problèmes à l’environnement, dus aux élevages industriels, notamment en termes de pollution des eaux. 

La production de viande, gourmande en eau et en céréales


La production de viande est également très consommatrice d’eau. En élevage industriel, la production d’un kilo de bœuf absorbe par exemple 13 500 litres d’eau, bien plus que pour le porc (4 600 l) et le poulet (4 100 l). C’est aussi bien plus élevé que la quantité nécessaire à la culture de céréales, telles que le riz (1 400 litres), le blé (1 200 l) ou le maïs (700 l).

L’élevage est également un gros consommateur de céréales. Près de 40 % des céréales produites et récoltées dans le monde servent directement à nourrir le bétail. 

L’élevage grignote aussi la forêt amazonienne


La FAO estime que 70 % de la surface agricole mondiale est utilisée soit pour le pâturage du bétail, soit pour la production de céréales destinées à les nourrir.

Le manque de terres agricoles pousse aussi à la déforestation : 91 % des terres « récupérées » dans la forêt amazonienne servent ainsi aux pâturages ou à la production de soja qui nourrira plus tard le bétail.

Une hausse de 60 % de la production d’ici à 2080

© Le Monde

En France toutefois, comme dans d’autres pays occidentaux, la consommation de viande baisse régulièrement.


Faites vos choix pour la planète en choisissant votre alimentation !

Il est recommandé de manger 1 ou 2 portions de protéines par jour, pas plus !
Une portion de viande ou de poisson équivaut à 100 g, soit par exemple un steak haché, une cuisse de poulet, une escalope de dinde, 2 tranches de jambon blanc, un petit pavé de saumon… ou 2 œufs.


Source et plus d'infos : le Monde
D'après © Rawpixel

D'après l’association Germanwatch, la France compte parmi les pays les plus exposés aux phénomènes météorologiques, au même niveau que l’Inde, le Guatemala, la Thaïlande ou encore la République dominicaine.



Source (et pour en savoir plus) : Novethic


© Rawpixel

De nombreux fournisseurs d'électricité proposent aujourd'hui des offres « vertes ».

Mais contribuent-ils vraiment au développement des énergies renouvelables ?

Démêlez le vert du faux grâce au classement comparatif du Guide de l'électricité verte.


L'hiver est là et les factures de chauffage vous stressent ? 

Découvrez 10 gestes simples à mettre en place pour un hiver douillet, sans gaspillage d'énergie et sans perte de confort !

1- Dépoussiérez 


Dépoussiérer vos radiateurs peut vous permettre de réaliser jusqu’à 10 % d’économie d’énergie. De même, le simple fait de passer un coup de chiffon sur vos ampoules vous permettra de gagner 40 % de luminosité !

2- Aérez 


Nous produisons une quantité considérable de vapeur d’eau dans notre logement : en cuisinant, en se douchant, et même en respirant ! L’inconvénient ? Un air humide est plus long à chauffer qu’un air sec !  Il faut donc aérer votre logement : 5 à 10 minutes par jour suffisent. Les murs n’auront pas le temps de refroidir et votre air sera renouvelé !

Astuce : je coupe mon radiateur tant que les fenêtres sont ouvertes !

3- Installez des rideaux épais


Des rideaux épais, installés au plus proche de vos fenêtres, peuvent considérablement réduire la sensation de froid. Evitez cependant de les faire pendre devant vos radiateurs : pour aider la chaleur à se répartir plus rapidement et efficacement dans la pièce, le bas des rideaux doit idéalement se situer au niveau du rebord de la fenêtre.

4- Utilisez des ampoules peu consommatrices


Investissez dans des ampoules LED : elles consomment 4 fois moins d’électricité qu’une lampe basse consommation (ou fluo compacte) ! (Et 6 à 10 fois moins que les anciennes lampes à filament).

5- La nuit : fermez vos volets


En fermant vos volets la nuit, vous pourrez réduire la déperdition de chaleur de 60%. Donc pour obtenir la même température, vous chauffez moins ! Vous pouvez également fermer vos rideaux. La sensation de froid et d’humidité diminuera dans la pièce. Et la journée : n’oubliez pas de tout rouvrir et de profiter un maximum de la lumière et la chaleur du soleil.

6- Adaptez la température de chaque pièce


1°C de moins de chez vous c’est 7 % de consommation énergétique en moins, soit en une économie moyenne de 610 euros par an ! Ajustez donc la température selon l’occupation et l’utilisation de chaque pièce. La réglementation prescrit 19°C dans les pièces à vivre. Si vous avez une couette chaude, vous pouvez baisser jusqu’à 16°C pendant la nuit.

7- Programmez la température de votre chauffage


Quand on est absent toute la journée de chez soi parce qu'on part travailler, pourquoi chauffer un logement inoccupé ?
La solution : installer programmateur pour que le chauffage se relance automatiquement 1 h avant votre retour.

8- Baissez le chauffage


On se demande parfois si cela vaut le coup de baisser le chauffage quand on s’absente… dès qu’il s’agit d’un week-end la réponse est : oui mais… cela dépend de votre installation ! Attention cependant à ne pas créer de surchauffe à votre retour.

Astuce : Installez un programmateur pour pouvoir relancer le chauffage quelques heures avant votre arrivée ou demandez à un voisin de l’allumer pour vous !

9- Fermez les portes


En fermant les portes entre les pièces qui ne sont pas chauffées à la même température* vous pouvez économiser 6% d’énergie.

Astuce : Installez des boudins de portes (fabriqués ou achetés dans le commerce) pour éviter les courants d’air.

*La salle de bain n'est pas à la même température que le couloir…

10- Installez un thermostat


Le thermostat d’ambiance est idéal pour régler la température au sein de votre habitation. Grâce à son système de chauffage précis, il améliore votre confort et génère des économies d’énergie.


Facile, n'est-ce pas ? Vous commencez quand ?




Le furoshiki est une technique japonaise traditionnelle d'emballage en tissu


  1. Je mets en place un calendrier de l'avant inversé : chaque jour, je mets dans une boite un objets inutile chez moi mais utile à d'autres. Puis je donne le carton à une association ou à une personne qui en a besoin.
  2. Je fais un sapin zéro déchet, en bois récupéré, en carton, etc.
  3. Je privilégie les cadeaux immatériels.
  4. J'offre des objets fabriqués localement,pour moins de transport et des savoir-faire valorisés.
  5. J'apprends le furoshiki pour emballer les cadeaux et éviter de jeter du papier cadeau utilisé juste quelques heures.
  6. Je cuisine un repas de Noël local et de saison et je limite les viandes. Un repas végétarien, c'est 10 fois moins de CO2 qu'un repas classique : des recettes pour sauver le climat.
  7. J'arrête la vaisselle jetable : mieux vaux laver que jeter (mais je ne laisse pas couler l'eau…)
  8. Je limite au maximum le gaspillage alimentaire : je calcule mes quantités et s'il y a des restes, je les ressers, les transforme ou les donne.



Malgré tout ce qu'on entend sur les dangers du réchauffement climatique, la sur-consommation, et comment y remédier, le défi énergie perd du souffle…

De moins en moins d'équipes participantes, de moins en moins de familles par équipe. De moins en moins d'informations venant de l'organisme organisateur…

Mais, comme dans Asterix et Obelix, Mission possible*, une équipe d'irréductibles Loir-et-Chériens motivés à agir, résiste encore et toujours à l'envahisseur !

Notre but n'est pas de vivre comme du temps des Gaulois, mais juste de faire des petits gestes pour économiser et éviter de gâcher de l'énergie. Ces éco-gestes contribuent à respecter l'environnement et à laisser une planète où il fera bon vivre pour les générations futures.

Lancement du défi énergie, saison 2018-2019.

(C'est quoi déjà le défi énergie ?)

Pour sa 8e participation, Mission possible est composée de 6 foyers.

Nous avons relevé nos compteurs (eau, électricité, gaz, etc.) pour marquer le top départ du défi énergie le 1er décembre. Et ensuite, nous continuons d'appliquer tous nos éco-gestes.

Au bout de 8 participations, impossible de continuer à faire des économies par rapport aux années précédentes, mais nous nous engageons à continuer à ne pas gaspiller de l'énergie, afin de stabiliser nos consommations.




Les dates à retenir : 
01/12/18 - 1er relevé commun : on relève tous nos compteurs
Fin janvier - 2e relevé commun, pour faire le point à mi-parcours
Février ou mars - Événement de mi-parcours, avec un classement intermédiaire des équipes
30/04/19 - Dernier relevé commun, pour le classement final
Mai ou juin 2019 - Événement final et résultats


Même si vous n'êtes pas inscrits, essayez les éco-gestes !


Il y en a dans tous les domaines, il suffit de commencer par ceux qui nous semblent le plus facile à mettre en place (pas la peine de se mettre des contraintes trop fortes qui vous feraient abandonner…) :



  • Isolation
  • Chauffage
  • Eau
  • Froid
  • Électroménager
  • Lavage
  • Éclairage
  • Cuisson
  • Numérique (rubrique à venir…)

  • Si cela vous donne envie d'agir et de faire des économies d'énergie, foncez !


    *Mission possible, c'est le nom de notre équipe. Nous participons au défi énergie en région Centre-Val de Loire, pour contribuer à agir contre l'utilisation d'énergie inutile.